6 avril 2021
L'enfermement
J’empile malhabile des vies sans fils
et me désarment les larmes fatales
Je compile des sarcasmes débiles
dans mon arrière-boutique orbitale
J’enfile des aurores indociles,
et m’acharne contre les nuits boréales
je défile dans des lettres subtiles
sur des hautes insultes cordiales
Et l’enfer me ment suppliant
Et l’enfer ouvrant des bras d’amant
Des contre-temps aux accents valsant
qui n’ont jamais assez de penchants débordants
alors que leurs rages d’orages ne sont qu’accidents
contre les murs d’un enfermement foudroyant
Des accords contreforts à la peau dure
qui n’ont jamais assez d’allure
Alors que leurs rages ne sont que morsures
et que mon cœur en lie la corde à l’usure
Et l’enfer me ment faux fuyant
Et l’enfer ouvrant ses bras d’amant
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